4ème exposition de "Utopies fluviales : prologue"
Après le Museoseine (Caudebec en caux), le Parc du Chemin de l'Ile (Nanterre) et la salle de concert Le Tetris (Au Havre), c'est au tour de la Maréchalerie (le centre d'art contemporain de l'école nationale supérieure des arts) à Versailles d'être investie par l'exposition collective Utopies Fluviales (plus d'informations après les photos ci-dessous).
Ma mosaïque photographique "Tout ce que l'eau appelle en nous" y sera visible.
Du Jeudi 25 Octobre au Jeudi 15 Novembre
La Maréchalerie - centre d’art contemporain
École nationale supérieure d’architecture de Versailles 5, avenue de Sceaux 78 000 Versailles.
Voici à quoi ressemblait la scénographie des trois précédentes éditions :
Cette quatrième exposition se déroule dans le cadre de la programmation des débats de la Maréchalerie. Le thème en est Territoire et itinérance. Pour l'occasion, le collectif "Dans le sens de Barge" a été invité à proposer plusieurs évènements :
- Deux débats
1) La création en état de mobilité Programmé le jeudi 25 octobre de 14:30 à 18:00 à l'auditorium de l'ENSA-V.
Avec : Fazette Bordage, ancienne directrice du Développement des dynamiques culturelles et artistiques à la Ville du Havre, fondatrice de Mains d'oeuvres et du Confort Moderne à Poitiers — Gérard Feldzer,consultant et vulgarisateur en aéronautique et en transports auprès des médias, chroniqueur à FranceInfo : Transportez-moi, ancien pilote de ligne, président honoraire de l'Aéro-club de France et membre de l'académie de l' Air et de l' Espace depuis 2000). — François Bordry, Ancien président de Voies navigables de France, du FRAC Centre et de l' Ecole spéciale d’architecture ; Ancien Directeur au Parlement européen et ancien membre permanent du Conseil général de l’Environnement et du développement durable, Président du Comité des usagers du réseau routier national, Vice-Président de la Biennale de Lyon. — Jan Kopp, artiste — Clément Gy, architecte — Claire Petetin, architecte et enseignante — Véronique Follet et Christophe Cuzin, fondateurs du collectif.
2) Le contexte : La Seine et ses éphémères Programmé le jeudi 15 novembre de 14:30 à 18:00 à l'auditorium de l'ENSA-V.
Avec : Miguel Biard, archéologue & fils de batelier — Joséphine Billey, paysagiste DPLGGérard Ronzatti, architecte spécialisé dans l' ingénierie flottante et navale — Edouard Sautai, artiste — Gilles Paté, artiste et enseignant — Véronique Follet et Christophe Cuzin,fondateurs du collectif.
- Une performance des Artistes Dector et Dupuy
Le jeudi 25 octobre à 18h dans l'auditorium de l'ENSA-V.
Dans la continuité de Slogans de la Seine proposé dans l'exposition Utopies Fluviales : Prologue, le duo d'artistes part en voyage sur la Seine, non-loin de Villeneuve-Triage.
Le projet est soutenu par la DRAC Île-de-France. https://dector-dupuy.com/
- Petit rappel sur ce qu'est l'exposition collective Utopies fluviales
"La Seine coule sous nos yeux. Partir, prendre le large, flotter, naviguer, dériver, traverser, couler, pêcher : autant de verbes que d’ouvertures à l’imaginaire tout au long du fleuve." (Dans le sens de Barge)
Cette jolie phrase résume parfaitement cette exposition collective.
Une centaine de personnes ont d'abord été contactées par l'association "Dans le sens de Barge". Sa fondatrice s'appelle Véronique Follet. C'est donc surtout par elle que ces 100 individus (ou collectifs) ont été appelés. Ces derniers peuvent être architectes, photographes, peintres, écrivains, ou artistes dans sa dimension la plus large.
L'objet de la proposition fût : qu'est-ce que les cours d'eau (rivières, fleuves, canaux) vous inspirent en terme de rêves, de transformations, d'idéaux, de possibles, en somme en terme d'utopies?
Chacun a buché de son côté, selon ses goûts, ses compétences, ses pratiques artistiques, ses rêveries ou son vécu. Et de ces 100 réflexions individuelles (ou collectives donc) sont nées des idées d'oeuvres ou de projets.
Cette exposition montre les esquisses, les notes, les brouillons, les déclarations d'intention ou les dessins préparatoires de ces oeuvres ou de ces projets.
Certaines de ces propositions sont sérieuses, réalisables sur le papier, faisables dans les faits, et ont même déjà été proposées ailleurs, ou encore mieux : déjà réalisées ; mais la plupart relèvent de la fantaisie, de la poésie, de l'imaginaire. On y propose, entre autres, de jouer à la marelle dans une rivière (ce qui obligerait à marcher à la surface de l'eau jusqu'à la dernière case sans tomber dedans), de mettre à l'eau une barque en plâtre (qui coulerait forcément), de planter au bord d'un fleuve une brosse à dents métallique géante (les capitaines des bateaux rayeraient sur cette brosse, volontairement, la coque de leur embarcation), de construire un bateau de guerre DADA mené par un curieux équipage (l’hélicoptère est remplacé par une mouche, la sentinelle est une sorte de dinosaure…), de faire naviguer une péniche qui servirait de jeu de paintball naval géant (et qui enverrait de la peinture sur les bâtiments bordant les fleuves), d'installer une île flottante sur le lac Léman ou de raconter les apparitions et disparitions mystérieuses des îles transparentes à l'horizon.
Ce sont ces idées qui me plaisent le plus.